Chapitre 10 : Visite chez les voisins uruguayens ou les premiers coup de soleil de décembre !

Après deux mois sans publication, me voilà de retour, vous écrivant de ma nouvelle chambre  !  (dans la même coloc', je précise - j'ai simplement traversé le couloir pour occuper la chambre laissée par une de mes coloc - chambre plus lumineuse et agréable que la précédente - bien que plus bruyante - mais on s'y habitue !)

Hormis cela, et l'arrivée chaleureuse de l'été à Buenos Aires, il ne s'est rien passé de bien intéressant dans ma vie pendant deux mois ! J'ai travaillé d'arrache-pied à l'Alliance et à l'extérieur, couru à droite et à gauche pour les cours (j'ai commencé des cours en entreprise) et des examens, corrigé tout un tas de copies, fait du travail pédagogique... Et généralement profité du dimanche pour rester à la maison et ne rien faire ! 

Mais je profite maintenant, et jusqu'à début janvier, d'une période plus calme pour me poser et souffler, mais aussi découvrir davantage la ville et voyager un peu. Et j'en ai déjà eu un petit avant-goût le week-end dernier, - qui était un week-end à rallonge ici - où je suis partie rendre une petite visite au pays voisin...

... l'Uruguay !

En effet, avec mes deux bons amis français Cécile et Tom (Cécile étant ma collègue, arrivée à peu près en même temps que moi à l'Alliance, et Tom son copain), nous rêvions depuis quelque temps de fuir loin de la ville, et avions trouvé que ce week-end se prêtait bien à une petite escapade ! Plutôt que la capitale (encore une grande ville, non merci!) ou les villes côtières branchées (pour y retrouver la foule d'argentins venus y passer elle aussi ce long week-end, on va éviter !), nous avons jeté notre dévolu sur la petite ville balnéaire de Piriapolis, à une heure environ de Montevideo, qui paraissait être un endroit tranquille, qui nous permettrait de renouer avec la nature et de nous relaxer.  Et nous n'avons pas regretté notre choix.

Piriapolis !

Comme vous pouvez le constater, si c'est une ville balnéaire, dont l'activité touristique principale est la farniente sur la plage, elle est aussi entourée de quelques collines, qui permettent de faire quelques petites randonnées.

C'est ce que nous avons donc fait le premier jour, ou plutôt le deuxième - car nous avons passé plus ou moins toute la journée du jeudi dans les transports. Nous sommes partis à l'assaut du "Cerro del toro" (la colline du taureau), nommée ainsi car il s'y trouve une fontaine dont l'eau jaillit de la bouche d'un taureau.

La fontaine, Cécile et Tom devant la statue, et la montée ardue vers le sommet

La récompense de cette ascension : vue sur la mer et sur les alentours

Après cette marche bien échauffante, nous nous sommes récompensés avec une petite glace et un petit plongeon dans l'eau, puis nous avons fini la journée à siroter une bière en admirant le coucher du soleil. 

Après la journée active du vendredi, nous avons préféré farnienter presque tout le samedi. Matinée plage sans crème solaire - où j'ai attrapé ces fameux coups de soleil qui m'ont hantés pendant près d'une semaine ! Après-midi balade au bord de l'eau puis plage encore ! 

Les bords de plage, un hôtel tout droit sorti de Disneyland, une statue sur la colline, la plage plus sauvage - Cécile et Tom et Cécile et moi

Finalement, nous avons été chanceux d'être à Piriapolis le week-end où la ville organisait une paëlla géante ! Nous avons donc passé la soirée à écouter les concerts organisés pour l'occasion et assister aux préparatifs de la paëlla projetés sur écran géant, le clou du spectacle étant le versement du riz par une grue - les quantités nécessaires étant trop importantes pour que les mains humaines fassent un travail assez efficace ! Il y avait en effet pas moins de 4000 portions de paëlla !

Ce que nous n'avons vraiment réalisé que plus tard, lorsque nous avons dû faire la queue pour recevoir notre part !! Heureusement, la ville était extrêmement bien organisée et nous n'avons attendu qu'une demi-heure, alors que nous pensions y être pour au moins 2h !

Quelques photos - de très mauvaises qualités malheureusement - de différentes étapes de la préparation de la paëlla !

Dimanche, finalement, il ne nous restait plus qu'à faire une dernière visite à l'océan, avant de repartir vers notre patrie d'adoption. Mais c'est ressourcée que je suis rentrée à Buenos Aires, sachant aussi que je reverrais l'océan très prochainement ...